« Un bébé peut apprendre n’importe quelle langue »
Et pour cause ! Un nouveau-né français va apprendre le français. Mais s’il nait dans une famille bilingue, il apprendra aussi une autre langue et ça ne lui posera pas de problème ! Bébé va apprendre naturellement par la répétition. A force d’entendre les sonorités, capter les expressions, comprendre les gestes, il associera les mots. C’est ce que l’on appelle « la méthode d’acquisition naturelle du langage ». Et c’est ce que propose Mariapop! School pour l’apprentissage de l’anglais à Nantes depuis maintenant neuf ans.
« La langue dans laquelle tu vis détermine ton monde »
« Plus on vieillit, plus on a du mal à intégrer de nouveaux sons, explique Marie Ahrens, linguiste et fondatrice de Mariapop School. L’enfant a l’avantage de cette flexibilité. Et comme il est en plein apprentissage, cela ne lui pose aucun problème. La langue dans laquelle tu vis détermine ton monde, poursuit-elle, donnant en exemple les Inuits qui ont cinquante mots différents pour décrire la neige. Maîtriser plusieurs langues, c’est maîtriser plusieurs façons de voir le monde ».
Marie se sert de cette méthode car « c’est la plus évidente pour un enfant, la plus ludique et la plus efficace. A force de répéter les mots à travers les jeux, un ancrage, un automatisme se fait ». Elle se sert notamment de Miss PomPom, une marionnette à laquelle les enfants s’identifient facilement et pour laquelle ils se prennent d’affection.
Dès l’âge d’un an… N’est-ce pas trop tôt ?
« Au contraire, souligne Marie. Déjà, cela permet aux parents de réviser leur anglais ! Leur enfant va être très tôt bercé par les sonorités d’une autre langue et va conserver l'élasticité de son appareil phonatoire et articulatoire. Ainsi, par la suite, il aura moins de problème de prononciation. Je dis toujours aux parents de bien expliquer à leur enfant le but de cette activité. Des ressources pédagogiques sont à leur disposition pour pouvoir poursuivre l'éveil à la maison, avec cette idée de répétition ». Jusqu’aux 4 ans de l’enfant, les parents sont présents. « Il s’agit de sensibiliser et garder l’ouverture à l’apprentissage pour plus tard ».